Zibold
au délié d’un lacet conduisant dans la montagne vers les hauteurs vides et rosies par les rayons rasants du couchant, mais au pied, surtout, d’une ligne de pente abrupte dessinée par l’explosion violente d’un cône comme ceux que parsèment en réduction, de-ci, de-là, dans la campagne, au milieu des caissons que trace la culture du riz en prairies inondables, mais là, sèches, jaunies comme le crin à l’extrémité de la queue touffue du buffle qui ne laboure pas la terre, puisque des buffles, il n’y en pas, la terre se retournant à la main, et le couvert forestier sur les cônes sans fumeroles qui dans le décor font de drôles de pipes, disons qu’il (le couvert) est hirsute, mal peigné, un enchevêtrement de lianes pendues ou serpentant à travers un ramas de branches extrêmement fourchues, aussi finement ramifiées et polies qu’une arche de gorgone suspendue à l’aplomb de la fosse de Nankai […]